Gentil et curieux, Aydan n'est pas quelqu'un qui aime blesser les autres. Ayant grandi dans un milieu modeste, entouré d'enfant, il fut obligé d'apprendre à partager le peu qu'il possédait et ce facteur fit croître sa générosité naturelle. Prêt à beaucoup pour aider les autres et leur rendre service, il possède malgré tout quelques défauts qui ne viennent cependant pas ternir sa candeur innée. Possessif, jaloux, manipulateur, lorsqu'il se sait en position d'infériorité ou menacé, il n'hésitera pas à charmé son interlocuteur pour le faire tomber dans ses filets et ainsi l'amadouer. Aydan est aussi doué. Certains diront même surdoué, il n'en est rien. Il a des facilités pour apprendre, que ce soit les langues ou le reste. Son métabolisme lui offre aussi des capacité plus que satisfaisante lorsqu'il s'agit de sport ou d'activité physique de n'importe quel genre.

Bon vivant, il n'a jamais aimé sortir et flirter avec les interdits : durant ses études, il préférait aller chez des amis à lui pour passer une soirée devant un film ou à jouer à des jeux vidéos.

Il a aussi découvert la musique au lycée et s'est découvert une passion pour celle-ci, composant et jouant dès qu'il en avait l'occasion. La musique et son caractère mélomane le menèrent à des salles renommées de la ville où les places s'achetaient à prix d'or. Bien souvent, toute sa paye y passait mais Aydan estimait que c'était nécessaire. C'est ainsi qu'il appris à aimer les jolie choses, le luxe et tout ce qui lui était inaccessible. Il se surprit plusieurs fois à rêver de richesse et d'abondance mais jamais il n'oublia d'où il venait et malgré sa fierté et son avidité, il sut rester humble et fondamentalement gentil.

Métis né d'une mère coréenne et d'un père anglais, venus illégalement à Hong Kong dans le but d'y faire fortune, Aydan a vu le jour dans un hôpital du centre ville. Arraché à quelques semaines seulement des bras de sa mère épuisé, il fut immédiatement placé en orphelinat tandis que sa famille était renvoyée à la frontière avec interdiction de revenir dans le pays. Chanceux, Aydan a pu profiter du droit du sol et du droit du sang qui lui offrirent ainsi la double nationalité britannique hongkongaise et pu ainsi vivre une vie plus ou moins décente dans le pays où il est né.

Il grandit dans un orphelinat de banlieue, modeste mais pas insalubre, où les enfants recevaient éducation et attention, où ils étaient nourris à leur faim et où ils s'amusaient plus que ne travaillaient. Aydan était de ceux qui chahutaient le plus, il adorait rire et jouer avec les autres et ne se préoccupait pas de son travail à l'école. Jusqu'à l'âge de 15 ans, il vécu dans le même endroit, profitant de ses journées, à l'abris dans cet endroit où lui et ses camarades s'étaient construit un nouveau monde où il faisait bon vivre, puis il fut forcé de quitter cette vie paisible qu'ils avaient dessiné ; au lycée, il se découvrit une passion pour les études et plus particulièrement pour les langues et la musique. La première qu'il apprit fut l'anglais, suivie de près par le français et le coréen. Doué dans l'apprentissage des langues et des matières scientifiques tout comme littéraires, il ne mit pas plus de six ans à les maîtriser toutes.

Durant ce laps de temps, il décida de reprendre sa vie en main. Ayant goûté au monde extérieur, il commença à s'intéresser à ses parents et appris qu'ils vivaient en Chine, non loin de la frontière. Alors il fit ce que tout le monde faisait autour de lui : à 21 ans, il emprunta une somme conséquente d'argent. Il en avait assez pour louer un petit studio dans le centre-ville et payer ses trajets jusqu'à la maison de ses parents, ainsi que ses études qui l'occupaient les trois quarts du temps. Evidemment, il dut trouver un emploi pour rembourser son prêt mais rapidement, il s'avéra, après trois ans, que son salaire ne serait plus assez conséquent pour palier à ses besoins et ses dettes. Il est désormais en location à Private Blossom, assumant son statut de Doll non sans un arrière goût amer.